La bannière de l'ARARE, l'Association pour la Représentation des Actionnaires Révoltés

Le travail de l’association est un travail qui rapporte mais pas de façon visible.

Lorsque je vais à une Assemblée Générale, type Eurodisney, Faurecia ou ailleurs, et que je revendique au titre de l’association, au nom de ses membres, haut et fort, un certain nombre de choses (notamment en ce qui concerne le retour pour les actionnaires de l’argent versé par eux-mêmes pour pouvoir soit sauver l’entreprise soit financer ses investissements, sous forme de dividendes), quand on est des milliers ou des centaines avec un gros pourcentage de capital dans la salle, on a un poids qui fait qu’il est aussi interprété par les entreprises comme une capacité de nuisance en cas de besoin ; positif , si un interlocuteur pour parler aux actionnaires individuels , c’est le responsable syndical ; négatif ,si on ne trouve pas un accord avec cet interlocuteur.

Il peut venir chercher un certain nombre de problèmes et autres soucis. Pour les épargner il vaut mieux essayer de trouver un accord avec cet interlocuteur représentatif qui est le représentant de l’assemblée.

On l’a vu très clairement à l’Assemblée Générale de Faurecia où nous avons montré notre force et notre puissance ; Faurecia sort du rouge pour la première fois, immédiatement un dividende est de nouveau versé aux actionnaires. Alors que l’entreprise n’était pas dans cette obligation là ; l’actionnaire principal qui est le groupe Peugeot pouvait attendre 1 année ou 2 années de suite et c’est quand même quelque chose qui est important.

Quand on a une représentativité forte des actionnaires individuels on ne peut pas les spolier sous forme de délégation votée à l’aveugle sans droit prioritaire en cas d’augmentation de capital, permettant aux actionnaires de suivre ou de ne pas suivre, mais ayant cette possibilité de vendre son droit s’il en a le désir sur le marché à la valeur que lui attribue le marché.

Là aussi, on a toujours vu que notre travail permettait de pouvoir respecter les droits des actionnaires et ce n’est peut être pas valorisable mais quand on s’est battu dans l’espoir d’Eurotunnel, le premier plan de sortie de sauvegarde ne prévoyait pas de distribution de bons de souscription pour les actionnaires individuels ; le deuxième plan l’a prévu, la différence était quand même considérable ; Donc il y a un véritable bénéfice mais qui n’est pas toujours vécu et comme il n’est pas individualisé aux membres de l’association certains de ses membres se disent, mais finalement si j’avais économisé la cotisation, j’aurai quand même touché ce bénéfice. Ce qui est en soi, vrai et faux à la fois, puisque s’ils ne sont pas cotisants à l’association et que l’on a d’autres cotisants en suffisance et qu’on a un poids dans les assemblées face aux entreprises ; ce qui est important on le fera et on aura cette influence.

Mais si on n’a pas du tout de poids et d’influence, pas de cotisations, les entreprises et leurs banquiers n’en feront qu’à leur tête et se moqueront comme d’un tapis-brosse des actionnaires : ils s’essuieront les pieds dessus.

Il ne faut quand même pas oublier que quand j’envoie devant 1000 actionnaires présents dans la salle lors d’une assemblée Eurodisney, à la figure du président du conseil de surveillance que c’est un menteur lorsqu’il dit que les actionnaires ont retrouvé au cours actuel leurs mises, en lui disant qu’il a oublié qu’il fallait 100 actions anciennes pour avoir une action ordinaire et que depuis 20 ans ils n’ont touché ni un euro ni un centime d’euro de dividende et qu’ils se retrouvent aujourd’hui avec seulement 0.65% de leur mise initiale , c’est-à-dire une spoliation quasi intégrale et croyez-moi, le président de Disney France qui était présent dans la salle et qui est le principal représentant du principal actionnaire comprend et reçoit 5/5, qu’ il y a quelqu’un en colère dans la salle qui n’a pas du tout l’intention de laisser les actionnaires être bafoués plus longtemps que cela a été et des l’instant qu’il y aura la possibilité de le faire il y aura un retour de l’ investissement accordé aux minoritaires, ce qui n’a pas été fait depuis 20 ans.